L'auteur raconte sa vie à sa façon dans un texte poétique. Il se laisse mener par l'enfant qu'il a autrefois été, ce qui plonge le récit dans la poésie cruelle et violente de l'enfance aux prises avec les mystères de l'existence.
Suite de "La Gana". Nous retrouvons dans La perruque la cave des gardiens d'immeuble misérables et sa plaque d'égout, les rats, l'escalier malodorant, le terrain vague voisin, le quartier sordide avec ses putes, ses cloches, ses gamins fiévreux, ses ivrognes. Et toujours la même constellation familiale autour de l'enfant qui monte en graine, maigre, tendre et méchant, fou du besoin d'autre chose, et le cherchant avec acharnement dans le sexe, dans le vin et le vol, dans l'ordure et l'imprécation, dans d'impossibles rêves de fuite...